Un café mortel : un lieu convivial pour libérer la parole autour de la mort
Un moment pour parler de la mort entre mortels, entre vivants.
Ce n’est ni un débat, ni un exposé, ni une thérapie, c’est un temps pour parler autour de la mort, simplement.
Le mouvement des Cafés mortels a été initié en 2004 par un ethnologue et sociologue suisse, Bernard Crettaz. Son idée, c’était vraiment de se dire qu’il n’y a pas de spécialistes de la mort, et que, comme elle restera un mystère pour nous tous, on pourrait peut-être se retrouver entre vivants pour en parler ensemble. Aujourd’hui les Cafés mortels se sont déployés dans le monde entier.
Courte vidéo de présentation d’un Café mortel dans la région de Bordeaux : voir la vidéo.
Nous sommes tous confrontés à la mort d’une façon ou d’une autre, qu’il s’agisse de questionnements vis à vis de sa propre mort, d’expériences vécues autour de la mort d’un proche… En parlant ensemble de comment ça nous touche, on recrée du Commun, on brise un tabou ainsi qu’une éventuelle solitude…
» Un Café mortel, ça permet à chacun, qui se croit unique dans sa douleur, de se savoir participant d’une communauté où d’autres traversent la même épreuve. Ici, l’espace d’un moment, je ne risque rien à laisser tomber mes masques parce que le Café Mortel est un lieu propice à la tolérance, à la liberté, parce que son caractère est temporaire et qu’il favorise parfois l’anonymat. » Bernard Crettaz
« Bernard Crettaz : Monsieur Mort revit dans un documentaire posthume » : voir la présentation de ce documentaire
Aujourd’hui, j’ai la joie de vous annoncer que j’anime des Cafés mortels.
En effet, après l’écriture de mon livre sur le thème de la mort, j’ai pu constater à quel point il y a encore beaucoup de non-dits autour de ce sujet, qui ne demandent qu’à émerger…
Alors quand j’ai découvert l’existence des Cafés mortels, cela m’a tout simplement paru comme une évidence ;-).
Tout prochainement : Café mortel à Grez-Doiceau.
Lieu et date à définir, probablement de 17 à 19h.
Facilitatrice : Marie-Véronique Delhalle.
Entrée libre, merci de réserver à cette adresse : contact@marie-veronique-delhalle.com.